I : Et est-ce que vous avez essayé des médecines alternatives ? Pour la mémoire ou pour être mieux, ou pour une alimentation différente ?
V : Ouais. Alors oui, on a beaucoup travaillé, parce que ça on a été informés, justement par un, l’association Alzheimer. Ça on a pris conscience. Moi j’ai pris conscience que l’alimentation était très importante. Parce que pour moi avant, manger, bon. Mais alors ça c’est une découverte, et là on a fait. Et depuis plus d’une année moi avant je mangeais jamais de fruits, jamais, jamais. Sûr. Et puis, tous les ma, alors c’est moi depuis, non une année, deux ans, je sais pas quoi, tous les matins, nous mangeons une salade de fruits et c’est moi qui fais la salade de fruits. Alors ça c’est des rites que j’ai acquis avec la maladie, parce que je sais. Mais je suis convaincu maintenant, un meilleure alimentation, euh, freine la maladie. Ou la contient. Bon alors un fait du poisson le lundi et le vendredi, comme tous les Suisses, tous le Suisses font le poisson vendredi. Alors nous on a ajouté le lundi. Bon on a de la chance d’avoir un grand jardin. On mange beaucoup de légumes. Tous les Suisses et puis les Européens mangent du porc, n’est-ce pas ? Là, on limite, on fait attention. Et dans la viande grasse, salami et ça voilà, fromage, ma femme aime beaucoup le fromage, moi oui. On fait à attention à la fondue. L’hiver on en mange quelques fois, mais on fait attention, ça c’est vrai. Et puis je fais aussi attention à l’alcool.
