Permettre aux personnes atteintes de démence de mener une vie sociale est essentiel, estime Monsieur Wolfensberger. Le personnel soignant devrait davantage s’orienter dans ce sens, tout comme les malades et leurs proches.

W : […] mais je pense qu’on devrait surtout, première chose: intégrer les gens qui ont Alzheimer dans une vie sociale active. Les professionnels de la santé doivent le faire, devraient le faire beaucoup plus à mon avis, et puis surtout les familles ne devraient pas avoir honte, la maladie d’Alzheimer n’est pas une maladie honteuse. Je connais des gens qui ont quelqu’un qui a Alzheimer, ils ne sortent plus, ils n’invitent plus personne, ils s’isolent complètement et je vois que la vie sociale active c’est une chose qui est absolument magnifique, c’est pour ça que je trouve un centre d’accueil ici, je vois que le matin elle est pas contente quand je l’amène ici, mais chaque soir ou chaque après-midi quand je vais la chercher elle est en meilleure humeur […].