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Dante D.

L'aggravation de l'état de santé de Monsieur Dante D. a a nécessité son hospitalisation pour ventilation mécanique et coma artificiel. Il raconte que son expérience professionnelle lui a été utile pour comprendre et gérer les expériences vécues dans l'unité de soins intensifs. Le fait que les contacts avec les proches aient été sévèrement limités pendant la pandémie a constitué pour lui un facteur de stress supplémentaire dans cette situation critique.

VIDÉO

M. Dante D. se souvient de la soif et du bruit.

M. Dante sort progressivement du coma et se plaint d'une soif intense et du bruit.

Interview vidéo

TRANSCRIPTION

E: Donc, tout d'abord, la décision a été prise très rapidement. Comme je vous l'ai dit, ils m'ont dit que le diagnostic était le suivant, qu'il y avait une infiltration pulmonaire, que les niveaux de saturation étaient très bas, "nous allons soutenir votre ventilation, donc nous intubons". Et ensuite, à partir de ce moment-là, on est en coma artificiel, on est curarisé et à partir de là, j'étais... ..... 4 nuits, 5 jours, j'étais inconscient. Voila. Le cinquième jour, ils m'ont réveillé, et m'ont gardé tranquille pendant deux autres jours um, très lentement dans un état de semi-éveil, de réveil, etc, juste en traitement intensif. De cette époque, mes souvenirs sont, je ne sais pas, le bruit de mes premières impressions. Des gens qui vont et viennent à tout moment, qui se soucient de mesurer régulièrement mes constantes, etc. Et la chose la plus inconfortable que j'avais était cette sensation de sécheresse dans la cavité buccale, une langue complètement déshydratée, sèche, probablement donnée par l'apport d'oxygène. Cette quantité d'oxygène avait tendance à assécher toute la cavité buccale. I : Et vous m'avez dit que vous avez entendu des bruits. Pouvez-vous m'en dire un peu plus à ce sujet ? E : Eh bien, vous êtes là tranquillement, à moitié endormi, et bien sûr, c'était aussi un moment où il y avait beaucoup de personnel de soins intensifs parce que c'était dans la phase la plus aiguë de la propagation de la maladie, donc les infirmières vont et viennent, déplacent les équipements, les lits, les chariots, ici et là, et il y a donc un bruit de fond constant.

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