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Frau Dubois

Madame Dubois vit dans la partie ouest de la Suisse. Elle est âgée de 78 ans au moment de l’entretien. Son mari, âgé de 77 ans et actuellement en EMS, a reçu il y a quatre ans le diagnostic de la maladie d’Alzheimer et d’une démence vasculaire. Son agressivité et son incontinence rendaient les soins à domicile impossibles. Avant de se décider pour le placement en EMS, Madame Dubois a augmenté, pour la soulager, la prise en charge dans la structure d’accueil de jour que son mari fréquentait une fois par semaine. Entre-temps, il a passé plusieurs semaines en EMS, où il s’est montré tout aussi agressif. Avec la démence, le bonheur conjugal de Madame Dubois s’effondre. La vente imminente de la maison lui pèse beaucoup. Elle est soutenue en particulier par ses sœurs et par le personnel soignant de l’EMS. Auparavant, Madame Dubois était médecin. Elle partageait un cabinet médical avec son mari.

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Madame Dubois a un très bon contact avec la personne soignante. Cela a entre autres contribué à sa décision de ne pas faire transférer son mari dans un établissement plus proche.

Madame Dubois a un très bon contact avec la personne soignante, ce qui l’aurait incitée, lorsque son mari a eu besoin de plus de jours de soins, à le garder dans l’EMS où il était déjà pris en charge la journée plutôt que de le faire transférer dans un EMS plus proche. Elle a trouvé un réconfort auprès du personnel soignant et s’est sentie comprise. Cela l’a aidée à gérer sa culpabilité, car elle n’a pas pu satisfaire l’idéal qu’elle envisageait en s’occupant de son mari à la maison.

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TRANSCRIPTION

D : Et puis ensuite au début de l’année suivante, je crois 2016, il a pu aller une journée alors en ambulatoire à l’EMS où il est maintenant euh il ne faut pas dire de noms non plus ? (rire) Ce qui m’a beaucoup soulagée parce que ça me faisait une journée entière où j’étais libre, où je pouvais aller faire des… et puis ils se sont vraiment montré tout à fait compréhensifs et vraiment aidants… si bien que… mais la maladie elle se péjorait… si bien qu’au bout d’une année moi j’étais au bout, puis plutôt d’aller dans l’EMS qui est plus près de chez nous, j’ai préféré qu’il reste là parce que MOI j’avais trouvé un bon contact avec les infirmières, puis ça ça m’aidait beaucoup. […] C’était d’avoir quelqu’un qui était plus celui… oui et puis il y avait encore toute cette culpabilité. Ça, ça a été surtout quand je l’ai placé. Ça c’était vraiment affreux, parce que pour moi un mariage, c’est un petit peu comme ils disent là dans les films américains, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Il me semblait que j’étais là, mais lui aussi pour moi… pour le soutenir jusqu’à sa mort et je pouvais plus. Je pouvais plus, j’étais trop faible, je m’énervais trop, je pleurais trop. Alors vraiment ça elles m’ont beaucoup aidé les infirmières à déculpabiliser.

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Frau Dubois

Madame Dubois vit dans la partie ouest de la Suisse. Elle est âgée de 78 ans au moment de l’entretien. Son mari, âgé de 77 ans et actuellement en EMS, a reçu il y a quatre ans le diagnostic de la maladie d’Alzheimer et d’une démence vasculaire. Son agressivité et son incontinence rendaient les soins à domicile impossibles. Avant de se décider pour le placement en EMS, Madame Dubois a augmenté, pour la soulager, la prise en charge dans la structure d’accueil de jour que son mari fréquentait une fois par semaine. Entre-temps, il a passé plusieurs semaines en EMS, où il s’est montré tout aussi agressif. Avec la démence, le bonheur conjugal de Madame Dubois s’effondre. La vente imminente de la maison lui pèse beaucoup. Elle est soutenue en particulier par ses sœurs et par le personnel soignant de l’EMS. Auparavant, Madame Dubois était médecin. Elle partageait un cabinet médical avec son mari.

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Frau Dubois

Madame Dubois estime qu’il est important d’avoir régulièrement la possibilité de s’informer ou de poser des questions, car en tant que personne concernée ou impliquée, il n’est pas toujours facile de tout comprendre.

Madame Dubois estime qu’il est important d’avoir régulièrement la possibilité de s’informer ou de poser des questions, car en tant que personne concernée ou impliquée, il n’est pas toujours facile de tout comprendre. Elle pense à un tandem avec le médecin de famille et un expert en démence.

Comment aider ? – Point de vue des proches

Démence

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Frau Dubois

Madame Dubois décrit un incident où un jour, épuisée, elle aurait laissé son mari agressif livré à lui-même, ce qui aurait pu le mettre en danger. Elle s’est ensuite sentie coupable.

Madame Dubois décrit un incident où un jour, épuisée, elle aurait laissé son mari agressif livré à lui-même, ce qui aurait pu le mettre en danger. Elle s’est ensuite sentie coupable.

Processus d’adaptation

Démence

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Frau Dubois

Madame Dubois a un très bon contact avec la personne soignante. Cela a entre autres contribué à sa décision de ne pas faire transférer son mari dans un établissement plus proche.

Madame Dubois a un très bon contact avec la personne soignante, ce qui l’aurait incitée, lorsque son mari a eu besoin de plus de jours de soins, à le garder dans l’EMS où il était déjà pris en charge la journée plutôt que de le faire transférer dans un EMS plus proche. Elle a trouvé un réconfort auprès du personnel soignant et s’est sentie comprise. Cela l’a aidée à gérer sa culpabilité, car elle n’a pas pu satisfaire l’idéal qu’elle envisageait en s’occupant de son mari à la maison.

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Démence

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Frau Dubois

Madame Dubois a l’idée d’impliquer les proches qui viennent en visite dans l’EMS pour animer les personnes atteintes de démence.

Madame Dubois réfléchit à la possibilité d’animer les résidents des EMS et, sur la base d’une propre expérience, elle a l’idée d'impliquer les proches qui viennent leur rendre visite. S’engager un après-midi par mois en tant que bénévole serait faisable. Sans bénévolat pour les soins aux personnes atteintes de démence, les coûts serait nettement plus élevés.

Comment aider ? – Point de vue des proches

Démence

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Frau Dubois

Madame Dubois raconte que le fils de son mari ne réussit pas à s’adapter. Probablement parce qu’il craint d’être touché lui aussi de démence plus tard.

Madame Dubois raconte que le fils de son mari ne réussit pas à s’adapter. Probablement parce qu’il craint d’être touché lui aussi de démence plus tard, raison pour laquelle il prendrait ses distances avec son père.

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