La théorie selon laquelle la musique est le meilleur traitement contre la démence s’avère peu plausible dans le cas de son mari, qui a pratiqué la musique pendant 70 ans, raconte Madame Hürsch-Dietrich.

Madame Hürsch-Dietrich a entendu à la radio que la musique était le meilleur traitement contre la démence. Cette théorie s’avère peu plausible dans le cas de son mari, qui est un musicien hors pair et qui a pratiqué la musique pendant 70 ans.

Ce n’est qu’après le départ de son mari pour l’EMS que Madame Hürsch-Dietrich a pris pleinement conscience de la charge que représentent les soins à domicile.

Ce n’est qu’après le départ de son mari pour l’EMS que Madame Hürsch-Dietrich a pris pleinement conscience de la charge que représente les soins à domicile.

Adapter la communication n’est rien de trivial pour Madame Hürsch-Dietrich, car il faut abandonner les anciennes habitudes de communication.

Adapter la communication n’est rien de trivial pour Madame Hürsch-Dietrich, car il faut abandonner les anciennes habitudes de communication. Par exemple, elle ne peut plus poser de questions à son mari pour engager la conversation. Lorsqu’elle lui explique quelque chose de bonne foi, il se met en colère.

Son mari a d’abord essayé de cacher ses difficultés à s’orienter et ses oublis, raconte Madame Hürsch-Dietrich. Le diagnostic a finalement été « l’explication » pour la famille.

La famille a remarqué les difficultés d’orientation et les oublis de son mari bien avant le diagnostic, raconte Madame Hürsch-Dietrich. Il aurait essayé de les cacher. Le diagnostic a finalement été l’« explication » pour la famille, comme le formule la fille à un autre moment de l’entretien.

La famille ignore comment le mari de Madame Hürsch vit sa maladie et ce qu’il en perçoit.

La famille ignore comment le mari de Madame Hürsch vit sa maladie et ce qu’il en perçoit. Son affirmation « Si tu savais ce qui se passe dans ma tête », exprimant frustration et désespoir, va à l’encontre de la supposition de la famille selon laquelle il est de moins en moins capable de réfléchir à la situation. Il est possible qu’il se soit résigné à la maladie, suppose sa fille.

Madame Hürsch-Dietrich se demande ce que son mari est encore capable de comprendre.

Madame Hürsch-Dietrich se demande ce que son mari est encore capable de comprendre. Bien qu’elle partage l’avis de ses enfants selon lequel ses connaissances ont radicalement diminué, elle part du principe qu’une partie d’entre elles reste disponible chez lui. Même le meilleurs des professeurs n’est pas en mesure de comprendre la complexité du cerveau.

Selon Madame Hürsch-Dietrich, la démence n’est pas une maladie physique détruisant le corps comme le cancer. Elle situe la souffrance à un autre niveau.

Selon Madame Hürsch-Dietrich, la démence n’est pas une maladie physique détruisant le corps comme le cancer. Elle situe la souffrance liée à un autre niveau. Bien que la personne soit déjà lourdement atteinte sur le plan cognitif, la maladie se poursuit encore longtemps. Et l’entourage s’empêtre dans un dilemme moral, provoquant une souffrance émotionnelle.

La question de savoir si le mari de Madame Hürsch pouvait encore conduire ou non a été appréciée de manière différente, tant par les médecins que par la famille.

La question de savoir si le mari de Madame Hürsch pouvait encore conduire ou non a été appréciée de manière différente, tant par les médecins que par la famille. Finalement, le mari de Madame Hürsch a remis lui-même son permis de conduire. Selon son fils, le point décisif était que son père a pu décider lui-même du moment et non que la décision vienne du médecin.

Madame Hürsch et sa fille étaient déçues de l’avis du médecin, selon lequel le père était encore en mesure de conduire.

Avec sa fille, Madame Colombo-Hürsch, Madame Hürsch a pris l’initiative de faire évaluer les compétences de conduite de son mari, car elles estimaient la situation dangereuse. Elles ont été déçues de l’avis du médecin, selon lequel le père était encore en mesure de conduite.

L’expérience de Madame Hürsch-Dietrich avec le personnel d’aide à domicile et l’équipe de la structure d’accueil de jour est positive. Grâce au soutien externe, la situation des soins à domicile s’est modérée.

L’expérience de Madame Hürsch-Dietrich avec le personnel d’aide à domicile et l’équipe de la structure d’accueil de jour est positive. Grâce au soutien externe, la situation des soins à domicile s’est modérée.

La famille Hürsch conclut que lorsqu’il s’agit d’EMS, mieux vaut ne pas être regardant. Toute personne en EMS mérite des soins de qualité.

La famille Hürsch conclut que lorsqu’il s’agit d’EMS, mieux vaut ne pas être regardant. Toute personne en EMS mérite des soins de qualité.

Madame Hürsch-Dietrich a subi de fortes pressions pour trouver un EMS pour son mari.

La recherche d’EMS pour son mari s’est déroulée sous une forte pression pour Madame Hürsch-Dietrich. La maladie étant considérée comme très avancée et ne pouvant pas être traitée, il a dû quitter la clinique. Les enfants de Madame Hürsch l’ont aidée, avec le service social de la clinique, à trouver un établissement. Mais ceux-ci sont rares et souvent trop loin, remarque également sa fille.

Pour Monsieur Hürsch et Madame Colombo-Hürsch, il n’a pas été facile de constater comment leur mère était affectée par les soins à domicile. Ils ont néanmoins choisi de suivre leur mère au lieu de décider de son entrée en EMS. Ils se sont chargés de la recherche d’un EMS pour leur mère.

Pour Monsieur Hürsch et Madame Colombo-Hürsch, il n’a pas été facile de constater comment leur mère était affectée par les soins à domicile. Ils ont néanmoins choisi de suivre leur mère au lieu de décider de son entrée en EMS. Ils se sont chargés de la recherche d’un EMS pour leur mère.