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Deborah D.

Lorsque Mme Deborah D. a appris l'admission d'urgence de sa mère à l'unité de soins intensifs, elle a été sidérée. Elle et son frère savaient que leur mère ne voulait pas être intubée et maintenue artificiellement comme une personne végétative. Ainsi, après avoir appelé les urgences pour réanimer leur mère, ils n'étaient pas sûrs d'avoir pris la bonne décision. Elle s'est également demandé ce que sa mère pouvait ressentir. Comme leur mère a survécu, elle a été rassurée. Sa mère lui alors dit qu'elle n'avait jamais dit qu'elle ne voulait pas être réanimée, mais seulement que dans le cas où elle serait dans un état végétatif, elle ne voulait pas être maintenue artificiellement en vie.

AUDIO

Mme Deborah D. a trouvé une atmosphère positive.

Madame Deborah D., fille d'un patient, considère que l'atmosphère des soins intensifs était positive pour les malades.

Interview vidéo

TRANSCRIPTION

Alors moi je l’ai trouvée très bien. Le deuxième jour ou troisième jour je sais plus, il y avait une ambiance extraordinaire. Il y avait beaucoup de jeunes, des infirmiers jeunes. Puis ma mère aime beaucoup travailler avec les jeunes, parce qu’elle dit toujours que toutes les générations sont super de se mélanger justement: moi j’apprends, eux ils apprennent, et tout. Et puis je pense ça marchait super bien. Tout le monde me disait mais on adore votre maman, elle est super coopérative, elle a été chou, vraiment. Et moi j’avais très peur de ça; je me disais elle va savoir qu’elle est entubée, elle va peut-être s’énerver, elle va vouloir l’enlever, elle va vouloir...puis en fait non. Bon, elle était sous médicaments déjà pas mal, donc je pense qu’elle était un peu "stone" aussi. Mais je sais qu’ils disaient, qu'ils mettaient de la musique aussi; elle riait presque, enfin elle marquait, ils sont biens, je sais plus, elle m’a dit, ils sont gentils; puis après j’ai dit: ah, tu as de la chance en plus ils sont mignons; puis elle marquait oui, oui. Un peu des trucs très improbables d’où on venait, d’être dans cet humour; après elle me dit,ma mère: je ne sais pas, des fois j’ai l’impression - maintenant quand on en reparle elle dit - je ne sais pas, j’ai l’impression que j’étais dans une discothèque, je ne sais pas, je ne sais plus où j’étais, il y avait du bruit. Donc elle, est-ce qu’elle était peut-être floutée aussi avec les médicaments un peu euphorique aussi, je ne sais pas. Mais en tout cas, ils ont été chou.

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