Il n'a montré aucune réaction

Les réactions sont des signes vitaux dans lesquels la perception, les nerfs et les muscles interagissent. Dès les premiers jours, il est apparu que M. Gerber ne réagissait à aucun stimulus. La famille a décidé de ne plus faire fonctionner les machines qui le maintenaient en vie.

Il n'y avait aucun signe

M. Gerber a pris conscience de la mortalité lorsque son père, qui était en parfaite santé, a été arraché à la vie. Un an et demi après le décès de son père, l'impuissance de la famille face à cet événement est encore palpable.

"On est sous le choc"

M. Gerber décrit l'impuissance qu'il a ressentie dans l'unité de soins intensifs.

La colère, la tristesse et l'impuissance sont étroitement liés

La mort soudaine de son père rend M. Gerber très en colère. En tant qu'agriculteur, il a été contraint de poursuivre son long travail quotidien malgré son deuil. Il trouvait les visites très pénibles pendant cette période.

M. Gerber devait justifier ses décisions auprès de ses frères et sœurs

Lors de la première vague de la pandémie de coronavirus, seuls deux proches étaient autorisés à accompagner un patient en fin de vie à l'hôpital. Les frères et sœurs de M. Gerber ne connaissaient l'état de leur père que par des descriptions. M. Gerber a donc dû non seulement prendre les décisions thérapeutiques pour son père, mais aussi supporter les critiques de ses frères et sœurs.

Pendant la longue période de deuil, sa mère avait besoin d’une assistance 24h/24

M. Gerber a sa propre ferme et a toujours reçu beaucoup de soutien de la part de son père. Le décès de son père est survenu à un moment où M. Gerber avait particulièrement besoin de lui. La situation était d'autant plus difficile qu'il devait alors s'occuper en plus de sa mère et de l'administration des funérailles.

M. Gerber s'est enrichi de deux nouvelles connaissances

La mort de son père a appris à M. Gerber quelles personnes il avait besoin d'avoir à ses côtés en cas d'urgence. Il sait aujourd'hui aussi combien il est important de parler de ses directives anticipées.

"Ne pleurez pas parce que vous êtes triste, mais souriez parce que c'était si beau"

M. Gerber a trouvé beaucoup de soutien au sein de sa communauté religieuse. Quand il pense à son père décédé, il essaie de se souvenir des bons moments.

L'impuissance était grave

Lorsque M. Gerber a vu son père aux soins intensifs, il s'est senti complètement impuissant. Il était sous le choc de voir son père dans cet état, alors qu'il était encore en parfaite santé la veille.

"Nous devons le transférer"

Lors de la première vague de la pandémie de Covid, les visites étaient interdites. A quelques exceptions près, par exemple une décision de fin de vie, deux proches étaient autorisés à entrer dans l'hôpital. Les services de soins intensifs étaient tellement surchargés à ce moment-là que le patient a dû être transféré à l'hôpital central après avoir reçu les soins d'urgence."

Le père était en convulsions dans l'étable

Ils ont immédiatement appelé les secours lorsqu'ils ont trouvé le père en proie à des convulsions.

Le cerveau a été gravement atteint

Dès les premiers jours, les examens neurologiques ont montré que la personne concernée nécessiterait des soins importants si le traitement était poursuivi. Au vu de ce résultat sans équivoque, les proches et l'équipe médicale ont décidé d'arrêter le traitement de maintien en vie.

"Malheureusement, mes parents n'avaient pas rédigé de directives anticipées"

Bien que la volonté de la personne concernée soit connue, le fils regrette que son père ne l'ait pas consignée par écrit. Lorsque les décisions ont été prises d'arrêter les thérapies de maintien en vie de son père, M. Gerber a senti tout le poids de la décision peser sur ses épaules.

On est "dans un état d'urgence"

Le récit de M. Gerber met clairement en évidence le fardeau, la douleur et le sentiment d'impuissance.

M. Gerber s'est senti bien informé grâce aux entretiens

Les médecins ont communiqué les résultats et les examens de manière à ce que M. Gerber se sente bien informé. Il a ainsi pu se préparer à la décision de laisser partir son père.

M. Gerber regrette de ne pas avoir accompagné son père dans ses derniers moments

M. Gerber a pris la décision, avec sa famille, d'arrêter le traitement de maintien en vie de son père. Après cette décision difficile, il est rentré chez lui. Son père est décédé dans l'unité de soins palliatifs. Avec le recul, il regrette de ne pas être resté auprès de son père. Cela l'aurait aidé si le personnel l'avait impliqué dans les soins palliatifs afin de lui faire perdre sa peur de la mort.

Son père est mort le sixième jour de sa maladie

Même si les adieux sont toujours douloureux, M. Gerber a eu raison de ne pas opter pour un traitement de maintien en vie.

M. Gerber était actif dans l'Église évangélique libre

M. Gerber se décrit comme un homme croyant, à qui la foi chrétienne apporte une certaine stabilité.

Ne pensez pas à un éléphant violet

Dans les décisions médicales [exemple : examen préventif], M. Gerber s'appuie sur la Bible et a décidé de ne pas se faire examiner. Il croit que les pensées ont une influence et est convaincu que la confiance en Dieu protège.

La communauté de foi comme source d'aide

M. Gerber est intégré dans une communauté religieuse qui l'a accompagné dans la difficile phase de deuil.