Mrs. Lefebre found it difficult to recognize her memory lapses as Alzheimer’s disease.

L : […] puis y’avait la pression aussi de ma famille, des amis en disant non tu te soignes, il faut que tu fasses quelque chose, tu peux pas continuer comme ça. Alors là voilà je commence à avoir l’interdiction de conduire, des choses que vous aimez faire que vous pouvez plus, enfin y’a eu plein d’éléments qui se sont mis en place. La difficulté aussi de communiquer avec ma famille, avec les amis proches qui se faisaient beaucoup de souci et puis moi je disais de pas trop m’en faire, enfin voilà y’a eu différents éléments qui ont fait que j’ai dû reconnaître que y’avait un gros, gros, gros problème

I: Est-ce que vous avez des exemples spécifiques de changements que vous aviez réalisés… qui vous ont fait réaliser que y’avait un problème ?

L : Oui, non les choses que j’oubliais, y’a des choses que pour moi étaient importantes, des souvenirs. Et là je me suis dit non là fait trop, ce n’est pas possible. Parce que j’oublie certaines choses et tout, mais des… c’était un décalage avec ce que j’avais vécu jusqu’à là et puis ce que je découvrais, puis j’étais attentive à me dire qu’est-ce que ça veut dire Alzheimer, qu’est-ce que ça représente, puis là avec les explications qui viennent, pour finir le tableau était assez grand pour se rendre compte de ce qui m’arrive.